dimanche 14 janvier 2007

La Feuille du Mois N°1


Bonjour! Ce Feuillet se veut un trait d’union avec nos confrères Oblats aux études et intéressés à la vie et aux activités de notre institution académique ISEM-IASMI à Kinshasa/Kintambo. En établissant ce lien, les autorités académiques et administratives d’ISEM-IASMI espèrent aussi recevoir des observations et des suggestions pour faire plus et mieux.

Nous espérons dans un proche avenir ouvrir un site web pour ISEM-IASMI ou les nouvelles pourront être un peu plus commentées. Est-ce un dédoublement ? L’expérience et vos observations nous le diront. En attendant que le site soit opérationnel, nous commençons avec ce Feuillet. Les informations seront établies dans trois domaines : Vie de l’Institut ; Activités de l’Institut ; événements à venir.

Nous vous en souhaitons une bonne réception et espérons surtout qu’il vous trouve en bonne santé et pleins d’énergie pour la mission qui est la votre la ou vous vous trouvez.


A. La Vie de l’Institut

Il y a quelque temps, le consortium saint Augustin avait demandé, par l’entremise de l’ASUMA, que l’ISEM devienne un consortium pour faire suite au cycle de philosophie de saint Augustin. Alors que les Oblats, gestionnaires de l’ISEM, étaient en pleine réflexion sur le sujet, les autorités académiques de saint Augustin prenaient la décision d’ouvrir un autre théologat qui serait consortium.

Pris de court, les Oblats ont regretté la possible naissance de ce nouveau théologat mais ils ont laissé saint Augustin poursuivre son initiative. L’ASUMA a fini par demander à saint Augustin de surseoir son projet et a encouragé les Oblats de s’ouvrir à la possibilité de faire de l’ISEM un consortium.

Les Oblats, après avoir étudié la demande, préfèrent gérer l’ISEM et veulent élargir leur collaboration avec leurs partenaires, les Instituts religieux qui envoient leurs étudiants à l’ISEM/IASMI. Cependant, ils restent ouverts aux propositions éventuelles que leur feraient les Instituts religieux partenaires. Mais avant cela, les Oblats continuent de demander à l’ASUMA de procéder à une évaluation profonde et complète du consortium saint Augustin pour en tirer les leçons en vue de mieux s’y prendre si toutefois le possible consortium ISEM voyait le jour.

Cette année, le consortium de théologie saint Augustin n’a pas pu voir le jour. Ainsi, les étudiants qui devraient fréquenter le théologat saint Augustin sont revenus à l’ISEM. Les étudiants sont heureux de retrouver leurs collègues comme les professeurs heureux de retrouver leurs élèves. Tout, pour la joie de tous.

Nous espérons que cet effort de réunir des efforts pour la formation de nos jeunes religieux et missionnaires pourra aider à renforcer les liens de communion dans la mission.

B. Activités de l’Institut

1. Académiques
Cette année, l’ISEM/IASMI a inscrit 277 étudiants venant de 34 congrégations religieuses (28 masculines et 6 féminines). Il faut aussi compter, parmi les 277, 4 étudiants laïcs et 1 étudiant prêtre diocésain. L’internationalité est bien présente dans notre Institut avec la présence de ces étudiants qui viennent de 24 nationalités différentes.

En plus du cycle de théologie (4 ans), l’ISEM organise aussi le cycle de Formation Doctrinale (2ans) et le Cycle de Formation pour Missionnaires (6 mois). Au sein de l’ISEM est né l’IASMI qui organise un cycle de graduat unique et un cycle de licence (2 ans) en missiologie.

L’ensemble de nos 277 étudiants sont encadrés par 67 professeurs laïcs, religieux/ses et prêtres diocésains. De ces 67 professeurs, les Oblats en comptent 9 seulement.

L’Institut venait d’avoir au mois de décembre dernier, sa première Chaire Cardinal Malula sur le thème : l’éthique mondiale et l’avenir de l’église en Afrique.

Au mois de mars prochain, l’Institut recevra un hôte de marque, John Kemper, le vice recteur de OST/San Antonio, Texas. Au mois de mai, ce sera le tour de Mme Carolyn, une professeur de l’université Saint Paul/Ottawa qui vivra un mois avec nous dans le cadre de son année sabbatique. Elle aura la chance de rencontrer ses collègues professeurs et s’entretiendra avec des étudiants de l’ISEM/IASMI.

2. Administratives
L’ISEM compte un nouveau secrétaire administratif en la personne du père Clément Fiyungu. Le conseil rectoral formé du recteur, de secrétaires académique et administratif ainsi que du directeur de l’IASMI se réunit une fois la semaine pour débattre des questions relatives à la vie de l’ISEM et l’IASMI.

La nouvelle bibliothèque est prête. Alors que la salle de lecture dans la nouvelle bibliothèque est déjà opérationnelle depuis la rentrée académique intervenue le 7 octobre dernier, le déplacement des livres pour leur nouvelle location est en cours et avant la fin de ce mois, toutes les activités de la bibliothèque se passeront dans le nouveau local. Le nouveau cybercafé installé dans la nouvelle bibliothèque est aussi opérationnel.

3. Direction
Le grand changement qui est intervenu dans la direction c’est l’arrivée du nouveau recteur, le père Baudouin Mubesala, o.m.i. Il a déjà réuni les professeurs oblats (le 14 octobre), tous les professeurs de l’ISEM/IASMI (le 19 octobre) pour leur partager sa vision de travail pendant les trois ans qui viennent. Il a présenté la même vision aux étudiants lors de l’Assemblée générale des étudiants le 2 novembre dernier après avoir rencontré tous les supérieurs de maisons de formation qui envoient leurs étudiants à l’ISEM/IASMI. Avec les secrétaires académique et administratif, il a participé au Conseil d’administration de l’ASUMA où les trois Instituts (philosophat saint Augustin, Institut de pédagogie religieuse et ISEM) partagent leurs expériences de vie.

C. Evénements à venir

Le tout prochain événement au sein de notre Institut c’est la célébration de 25 ans de notre Institut au service de la formation des jeunes et futurs missionnaires. C’est un grand événement qui est entrain de se préparer. Une équipe ad hoc a été mise en place.

Cette célébration s’ouvre par une messe le 25 janvier prochain. Plusieurs activités sont prévues : un Colloque sur le thème : Mission et sainteté. Des expositions missionnaires ; le lancement officiel de la Fondation Giovani Santolini ; une conférence sur Formation et Mission.

Attention ! A ne pas lire

1. C’était dimanche. Une grande fête dans une grande paroisse. Une jeune dame était chargée de lire la première lecture. Bien préparée, bien habillée comme nos dames savent l’être, elle monte à l’ambon. Elle commence : « Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Romains. Téléphone 14, 22- 28 »
Un murmure s’élève dans l’église. Un peu surprise et gênée, la jeune dame s’arrête et regarde la foule. Des yeux, elle interroge un jeune homme assis au premier banc. Ce dernier lui souffle : « Il manque quatre chiffres dans le numéro de téléphone que tu as donné. C’est quelle compagnie ? »

2. La jeep d’un touriste allemand tombe en panne en pleine brousse dans un pays d’Afrique. Il est 19h30 et la nuit déjà tombée. Il se met à la recherche du secours. Dans son désespoir, il finit par apercevoir une lumière dans une petite maison de campagne. Dans sa joie, il s’approche et se tient dehors et engage une conversation :
Y-a-t-il quelqu’un ?
Une voix d’enfant lui répond
  • Oui, c’est moi
  • Papa est-il là ?
  • Non, papa est sorti quand maman est entrée
  • Et maman, est-elle là ?
  • Non, maman est sortie quand je suis entré.
  • Mais enfin, manque d’étouffer l’allemand, vous n’êtes pas une famille unie, vous ne pouvez pas être tous ensemble là ?
  • Si, nous sommes une famille unie, monsieur, nous sommes presque toujours ensemble, mais pas ici. Ici ce sont les W….C

3. C’était l’hiver. Un touriste australien, après un grand tour dans la cite de… se rend bien compte que le corps a aussi ses exigences. Il s’y prête et entre dans un grand bâtiment qui était une église. Dans le fond, il y avait un confessionnal. Il accourt et s’en sert. De l’autre coté, le prêtre attendait que le pénitent commence sa confession. Deux, trois minutes s’écoulent sans que personne ne parle. Finalement, le prêtre ouvre légèrement le judas et rassure son pénitent : « Dis-moi tout, mon fils, n’aie crainte de rien ». Et le pénitent lui répond : « Est-ce que de votre coté il y a du papier ? »


(Baudouin Mubesala, O.M.I.)